Le compte commun est « symboliquement devenu le lieu d’intimité de la promiscuité financière du couple », selon le psychiatre et psychanalyste systémicien Jacques-Antoine Malarewicz. La façon de le faire fonctionner, de le gérer, de l’alimenter, son sens même pour le couple, tout cela peut se révéler une métaphore parfois très fidèle de la façon dont le couple établit les zones de partage – et de non-partage- dans son histoire et de « l’étendue mouvante du territoire de la communauté conjugale. » (Jacques-Antoine Malarewicz, Repenser le couple, Le Livre de Poche, 2000, p. 93.)
A lire également : Emilie Devienne, Moi et l’Argent, InterEditions, Paris, 2008.