Le compte commun est « symboliquement devenu le lieu d’intimité de la promiscuité financière du couple », selon le psychiatre et psychanalyste systémicien Jacques-Antoine Malarewicz. La façon de le faire fonctionner, de le gérer, de l’alimenter, son sens même pour le couple, tout cela peut se révéler une métaphore parfois très fidèle de la façon dont le couple établit les zones de partage – et de non-partage- dans son histoire et de « l’étendue mouvante du territoire de la communauté conjugale. » (Jacques-Antoine Malarewicz, Repenser le couple, Le Livre de Poche, 2000, p. 93.)
A lire également : Emilie Devienne, Moi et l’Argent, InterEditions, Paris, 2008.
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« Il faut une certaine maturité pour accepter l’idée que l’amour comme la sexualité ne sont ni prérequis, ni les résultats d’une pratique, mais qu’ils sont immédiatement le couple. » (Jacques-Antoine Malarewicz, Repenser le couple, Le Livre de Poche, 2002, p.92)
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Jacques-Antoine Malarewicz, Repenser le couple, Le Livre de Poche, 2002.

Dès la première rencontre, on identifie chez l’autre, même inconsciemment, les modes de reconnaissance qu’il peut nous donner (confiance, reconnaissance). Mais, évidemment, il est aussi nécessaire d’identifier les modes de reconnaissance dont l’autre a besoin pour pouvoir les lui apporter. Un couple est donc un lieu de « qualification mutuelle« , selon J.-A. Malarewicz.

Ce terme technique et froid recouvre en fait toutes les attentions du quotidien au sein d’un couple. Sans cette reconnaissance réciproque des besoins de l’autre, Lire la suite »

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