« Voici encore des arbres et je connais leur rugueux, de l’eau et j’éprouve sa saveur. Ces parfums d’herbe et d’étoiles, la nuit, certains soirs où le cœur se détend, comment nierais-je ce monde dont j’éprouve la puissance et les forces ? » (Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe, 1942)

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La musique nous révèle où nous vibrons : se laisser vibrer, c’est entendre là où en nous « ça » résonne, et laisser émerger, peu à peu, les ressentis, ceux-là mêmes enfouis dans la caverne de notre histoire profonde.

Dans le documentaire de Bruce Weber « Let’s Get Lost » (2008) , Chet Baker, peu de temps avant de mourir, se laisse vibrer en interprétant « Imagination ».

 

Imagination is funny

It makes a cloudy day sunny

Makes a bee think of honey

Just as I think of you

 

Imagination is crazy

Your whole perspective gets hazy

Starts you asking a daisy

« What to do, what to do? »

 

Have you ever felt

A gentle touch, and then a kiss

And then, and then

Find it’s only your imagination, again

Oh well

 

Imagination is silly

You go around willy-nilly

For example I go around wanting you

Yet I can’t imagine you want me too

 

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« Toute
Pierre
Dans
Le mur
Se
Sent
Enterrée
Vive. »
Malcom de Chazal (1902-1981) est un poète, écrivain et peintre mauricien, proche des surréalistes.
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« Le cheval qui court selon son envie jamais ne se fatigue. » (Proverbe cap-verdien)

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« Jeune, je fus jadis
Je cheminai solitaire
Alors, je perdis ma route;
Riche je me sentis
Quand je rencontrai autrui:
L’homme est la joie de l’homme »
Les dits du Très-Haut (traduction par Régis Boyer)
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Conçue par la commissaire argentine Victoria Noorthoorn, la 11e Biennale de Lyon rassemble 78 artistes du monde entier, venus principalement d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine, dont les œuvres sont exposées sur 13 000 m² dans quatre lieux : la Sucrière, la Fondation Bullukian, le Musée d’art contemporain de Lyon et l’Usine T.A.S.E.

L’oeuvre qui m’a le plus marqué est sans doute l’oeuvre « Stronghold », sorte « d’architecture close » (lunettes rouges) de Robert Kusmirowski, artiste polonais né en 1973. Lire la suite »

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Conférence des Mardis des Bernardins (Collège des Bernardins)
Mardi 13 septembre 2011, de 20h à 21h45
« Tout vient à point à qui sait attendre. »
Immergés aujourd’hui dans une société de l’immédiat et de l’instantané transformée par des révolutions technologiques, nous avons radicalement modifié notre rapport au temps : les distances se calculent désormais en heures, la vie s’accélère alors même que sa durée s’allonge, et le temps semble toujours nous échapper.
Dès lors, le court terme est-il devenu notre horizon, et le temps notre mesure de référence ?
Pour la rentrée, où tout à nouveau s’accélère, prenons le temps de penser la vitesse.

Avec la participation de :
Gil Delannoi, politologue, responsable du pôle « Pensée politique, histoire des idées » au CEVIPOF
Paul Virilio, urbaniste et essayiste, inventeur du concept de la tachynomie (la vitesse devenue norme)
Jean-Louis Servan-Schreiber, Directeur du magazine CLÉS, essayiste

http://www.collegedesbernardins.fr/index.php/rencontres-a-debats/presentation/1627.html

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Michaël Foessel toujours : « Le temps disponible semble disparaître à mesure que nous possédons des outils censés le maîtriser. (…). Dans un réel globalisé, le problème pourrait bien être celui d’une désynchronisation achevée entre les attentes subjectives et les accélérations du réel. »

Quelle réconciliation possible entre le temps du monde et le temps de la vie (Blumenberg)? En entreprise encore plus qu’ailleurs, c’est la course contre la montre : le repos, la stagnation désigne une sorte d’anomalie suspecte. Comment s’arrêter, se (re)poser quand tout continue, – toujours plus vite? Peur d’être dépassé(e), débordé(e) : Kronos dévore ses enfants.

Sur la dévoration des enfants :
« Les figures de la transgression : Deux figures de la dévoration : Cronos et Médée »

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« On regarde la télévision sans l’aimer, et en regrettant de ‘ne pas avoir le temps‘ de faire autre chose. » (Lu dans l’article de Michaël Foessel : « Tout va plus vite et rien ne change : le paradoxe de l’accélération », Esprit, juin 2010).

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Le leadership : entre légitimité et efficacité
Lors d’une conférence donnée à l’INSEAD en décembre 2009, Gianpiero Petriglieri a souligné avec justesse le retour de l’illusion du leader en temps de crise : “At a time of crisis the temptation is enormous to put all our hopes in the hands of a few charismatic individuals, and leadership development can be co-opted to reinforce this illusion that a handful of well-trained great leaders is all we need. But we have to ask ourselves what kind of systemic cultural drivers led to some of the crises we’re facing today.”

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