En attendant les vidéos qui sont en train d’être validées par TED, voici le texte de ma conférence pour celles et ceux qui n’ont pas pu avoir des places.

TEDx-Final

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Jacques-Antoine Malarewicz, Repenser le couple, Le Livre de Poche, 2002.

Dès la première rencontre, on identifie chez l’autre, même inconsciemment, les modes de reconnaissance qu’il peut nous donner (confiance, reconnaissance). Mais, évidemment, il est aussi nécessaire d’identifier les modes de reconnaissance dont l’autre a besoin pour pouvoir les lui apporter. Un couple est donc un lieu de « qualification mutuelle« , selon J.-A. Malarewicz.

Ce terme technique et froid recouvre en fait toutes les attentions du quotidien au sein d’un couple. Sans cette reconnaissance réciproque des besoins de l’autre, Lire la suite »

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« Endormis par un imaginaire déserté par nos personnages de légende, nous n’osons plus rêver ou croire en nos rêves : la conquête de notre réussite « sur mesure » nous semble insurmontable… »

Se rappeler de ses rêves pour les transformer en réalité et poursuivre sa « légende personnelle », écrit Pierre Forthomme dans un ancien et joli billet. Et si cela devenait le motto de cette nouvelle année?

Ne reste plus qu’à trouver « l’alchimie », en prêtant l’oreille au ressac de notre intuition dont le murmure est bien souvent recouvert par le vacarme quotidien de notre souci de bien faire.

« Lorsque émerge en nous le désir de changer de route, d’accomplir un nouveau destin professionnel, c’est précisément cette alchimie subtile qu’il s’agit de trouver, entre les expériences d’hier, dont nous ne voulons plus dans leur forme actuelle, et celles de demain qui, aussi différentes soient-elles, prennent nécessairement appui, sur celles qui les ont précédées, car nous ne sommes qu’un. »

Lien vers le billet : Aller vers sa légende personnelle

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La responsabilité est constitutive de la vie sociale : elle est ce par quoi nous nous concevons comme des personnes morales capables de suivre des règles, d’agir et de juger l’attitude d’autrui sur la base de celles-ci. Mais cette notion présuppose la liberté du sujet : je ne peux être responsable que d’un acte que je suis libre de réaliser (volonté libre) et capable de juger de façon autonome (libre-arbitre). Enfin, nulle responsabilité sans contrainte: la responsabilité est obligation de respecter les critères de cette responsabilité sous peine de sanctions.

Dans un texte intitulé «De culpabilité en responsabilité», le psychanalyste Emmanuel Diet éclaire la complexité contemporaine de la responsabilité à la lumière de l’approche psychanalytique et de sa prise en charge de la culpabilité.

Avec la théorie psychanalytique freudienne, le sujet ne peut plus s’identifier avec la conscience de soi : il est constitué à la fois d’une conscience et d’un inconscient. Le moi (la conscience) n’est « pas maître dans sa propre maison » écrit Freud, ce qui remet en cause la conscience comme fondement de la certitude. La psychanalyse mène donc à un triple abandon :
1/ abandon de l’unité du sujet (division psychique);
2/ abandon de l’autonomie du sujet (déterminisme);
3/ abandon de l’identité du sujet (en tant que cogito).

Comment dès lors penser la responsabilité de l’homme si celui-ci n’est plus maître de soi ? Dans quelle mesure si le sujet est remis en question par l’hypothèse de l’inconscient, peut-on penser une responsabilité de ses actes, qui par définition présupposent la notion de volonté ? Autrement dit, dans quelle mesure la psychanalyse comme remise en question de l’unité du sujet humain, n’est-elle pas porteuse de la liquidation de toute idée de responsabilité?
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« L’approche psychanalytique est une exigence impossible », écrit le psychanalyste Emmanuel Diet.
Cette exigence éthique d’une connaissance de soi est une exigence impossible et sans fin qui repose sur la volonté paradoxale de laisser une place à l’Autre.

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Le plus difficile pour un thérapeute, ce n’est pas de comprendre ou d’interpréter. Le plus difficile, c’est de faire face aux désirs et aux angoisses de l’Autre.

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A voir jusqu’au 9 janvier 2012 au centre Pompidou : « Edvard Munch, l’oeil moderne »

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”Qu’est-ce qui nous donne le plus le sentiment de liberté? L’oubli qu’on vous regarde.

Ne plus être ni enfant, ni vieillard, ni femme ni homme, ni père ni mère, ni fils ni fille.
[Les rares être libres] n’ont pas de regard collectif posé sur leur épaule.
[…] Au printemps la chaleur neuve du soleil Lire la suite »

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« Pour l’essentiel cette règle stipule que l’on ne doit jamais se fixer pour but de résoudre totalement et définitivement un problème, mais que l’on doit se borner à tenter de l’améliorer ou de l’atténuer, ainsi doit-on viser par exemple à ce que le patient souffre moins, parvienne à Lire la suite »

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« On peut tenir pour équivalentes les deux formulations suivantes : d’un côté, on peut tenir la moralité pour le plan de référence par rapport auquel se définissent de part et d’autre une éthique fondamentale qui lui serait antérieure et des éthiques appliquées qui lui seraient postérieures. D’un autre côté, on peut dire que la morale, dans son déploiement de normes privées, juridiques, politiques, constitue la structure de transition qui guide le transfert de l’éthique fondamentale en direction des éthiques appliquées qui lui donnent visibilité et lisibilité au plan de la praxis. »
Paul Ricoeur, Soi-même comme un autre

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